Le physalis, est-ce un fruit détox ?
Comment bien sélectionner le physalis ? Quels sont les apports nutritionnels du physalis ?
Mis à jour le : 26 décembre 2019
Le physalis aussi dénommé groseille du cap, coqueret du Pérou ou aussi cerise d’hiver est un fruit originaire des Andes aux vertus peu connus. Il se trouve que c’est un concentré détox efficace. Peut-on se fier à cela ? Vérifions les propriétés de ce fruit.
Présentation du physalis
Cette baie appartient à la famille des tomates et des aubergines. Elle a une saveur sucrée ou acidulée, et est assez juteuse. Une fois mûre, elle est recouverte d’un calice sèche.
Sur la balance ce fruit fait environ 6 g. Il est de forme arrondi et de couleur jaune orangée ou violette selon sa variété. Sa chair est juteuse et sa saveur fine et parfumée.
Le physalis est riche en vitamine C, en minéraux et oligo-éléments, mais son apport calorique reste moyen.
Pour bénéficier de ses qualités nutritionnelles, il est préférable de le consommer en en-cas ou en dessert.
Informations nutritionnelles sur le physalis
Cette baie n’est pas encore très populaire en France, pourtant c’est un fruit reconnu pour son goût agréable en bouche et ses nutriments.
100 g de ce fruit comble déjà 35% des apports journaliers nécessaires en vitamine C. Cette baie couvre aussi les besoins en minéraux et en oligo-éléments.
Quand consommer du physalis ?
Ce fruit est disponible toute l’année, sa pleine saison est de novembre jusqu’au mois de février.
Le physalis : est-ce un fruit détox ?
Dans la pharmacopée traditionnelle, la physalis est particulièrement réputée pour ses propriétés diurétiques, auxquelles elle doit sa teneur en alcaloïdes et en potassium (155 mg/100 g).
« En thérapie, il est principalement utilisé pour ses effets diurétiques et dépuratifs« . Disait la naturopathe Frédéric Laurent
En aidant à éliminer l’acide urique, il peut être intéressant dans les rhumatismes, la goutte, les calculs rénaux, la rétention d’eau. Ensuite, il peut être pris seul, frais ou en décoction de baies séchées « , – poursuit Frédéric Laurent, naturopathe.
La consommation de fizalias fraîches ou une petite poignée de fruits secs (« aguaimanto« ) après une séance de sport aideraient, à maintenir une bonne hydratation, à se débarrasser des déchets générés dans les muscles pendant l’effort physique.
En combinaison avec différentes plantes, il peut être recommandé pour ses autres propriétés :
» pour stimuler la vésicule biliaire, la bile avec l’artichaut ou le radis noir ; contre les spasmes intestinaux, avec la mélisse, le romarin ou l’angélique ; pour renforcer l’immunité, en duo avec la spiruline ou la propolis « , dit la naturopathe.
Ce fruit contient également du bêta-carotène, ou provitamine A (432 µg/100 g), un antioxydant utile pour la peau, la vision et les os.
» un de ses composés, la physicine, aurait des propriétés anti-inflammatoires « , ajoute l’expert.
Face à ces affirmations, après avoir préalablement calculé votre IMC, vous pouvez manger du physalis en période de régime.
Idées de recettes : comment consommer le physalis ?
Pour préparer le physalis, il suffit de :
- Enlever le calice
- Laver les fruits à l’eau puis les sécher avec des papiers absorbants.
- On peut ensuite préparer la baie toute entière ou coupée en deux
Ce fruit est dégusté nature mais peut aussi se prêter à diverses préparations chaudes.
Voici quelques propositions d’assortiments :
- Il peut se consommer en tarte, en salade de fruits, en confiture ou gelées.
- En accompagnement avec du poisson blanc grillé ou une tranche de foie de veau.
- Mélangé avec du chocolat noir ou du caramel, servis en mignardise.
Les différentes variétés du physalis
Pour bien sélectionner le physalis :
- Tout d’abord, prendre la barquette et s’assurer qu’elle n’est pas légère. Ceci prouve aussi que les fruits ne sont pas déshydratés.
- Ensuite prenez un fruit et touchez la base du calice, elle doit être sèche.
- La hollande rose de couleur rose très clair
- Tant que le calice n’est pas enlevé, le fruit peut se conserver tout seul donc nul besoin de le mettre dans le réfrigérateur.
Grande et petites histoires du physalis
Ce fruit est découvert dans les Andes au XVIe siècle par un conquistador espagnol. Ce dernier a été séduit par son goût raffiné.
La physalis a été cultivé en France notamment les variétés décoratives. Au XVIème siècle, les fleuristes parisiens l’utilisent dans l’élaboration de bouquets.
Jusqu’au siècle des lumières, l’entrée d’une variété comestible n’était pas envisageable car il était considéré comme vénéneux.
Bien que des études ont été établies, il faut poursuivre les recherches pour découvrir tous les secrets de ce fruit peu connu. Au fait, vous aimez manger ce fruit ? Oui ou non, faites nous part de vos raisons. Donnez votre avis dans un commentaire !