TMS : comment les prévenir en milieu professionnel
Pourquoi encourager les salariés à porter des équipements de sécurité ?
Mis à jour le : 12 mars 2024
Selon l’activité d’une entreprise, les risques portant sur l’intégrité physique des employés est plus ou moins élevé. Dans certaines d’entre elles, le port d’équipement de sécurité peut-être requis. Lorsque le port d’équipement de protection individuelle est jugé utile, l’employeur doit prendre en compte cette nécessité. Par exemple, rendre obligatoire dans certains cas, les chaussures de protection en tant qu’équipements de protection individuelle. En temps normal, les salariés achètent eux-mêmes leurs propres chaussures. Il peut alors se révéler délicat d’imposer un choix à ses employés. Mais dans bien des situations, ce type d’équipement de sécurité constitue une ligne de défense pour les employés. Si cette défense est affaiblie, le risque au travail devient plus élevé. Personne ne s’attend vraiment à se blesser, mais les mesures de protection servent à réduire les risques. Prenez le temps de découvrir dans cet article, les points importants de la sécurité du travailleur. Qu’est-ce qu’un TMS ? Comment pouvez-vous prévenir les TMS au travail ?
Troubles musculo-squelettiques ou TMS : qu’est-ce que c’est ?
Les TMS sont des lésions des tissus mous et du système nerveux qui se développent progressivement (des semaines, des mois, des années). Ces troubles sont également appelés “microtraumatismes répétés”, “surmenage”, “traumatismes cumulatifs” ou “entorses et foulures”. Les TMS les plus courants sont les suivants :
- Syndrome du canal carpien : des engourdissements et picotements dans la main et le bras, causés par le pincement d’un nerf au niveau du poignet.
- Syndrome de De Quervain : des douleurs et une sensibilité au niveau du poignet, souvent sous la base du pouce.
- Épicondylite latérale ou le “coude de tennis” : irritation du tissu qui relie le muscle de l’avant-bras au coude.
- Syndrome des vibrations main-bras : douleurs, raideurs, faiblesse musculaire
- Lombalgie : douleur au niveau de la partie inférieure de la colonne vertébrale. Elle est souvent la conséquence d’une blessure au niveau d’un muscle (froissement) ou d’un ligament (entorse).
- Tendinite des pieds : douleur chronique et inflammation généralement due au frottement du tendon contre l’os.
Les différents facteurs de risques des TMS
Vous devez connaître les facteurs de risques primaires suivants :
- Demande de force élevée : comme la force exercée pour soulever une boîte ou la force de préhension pour tenir un outil manuel. Il y a sur-exercice lorsque la force requise dépasse la tolérance de votre corps. Plus la force requise est grande, plus le risque de blessure est élevé.
- Postures inconfortables ou statiques : les postures inconfortables ou statiques imposent un travail excessif au niveau des articulations. Elles surchargent les muscles et les tendons autour de l’articulation concernée. Se pencher en avant ou tenir un téléphone entre le cou et l’épaule sont des postures contraignantes. Le maintien d’une même posture trop longtemps est contraignante pour le corps et peut contribuer au développement d’un TMS.
- Forte répétition : la répétition d’une tâche ou d’un mouvement similaire de nombreuses fois durant des minutes, des heures, ou une journée peuvent provoquer une fatigue musculaire, des dommages aux tissus et des douleurs. D’où la nécessité des chaussures de sécurité pour un meilleur maintien de vos pieds. Des entreprises spécialisées comme s24 fabriquent des chaussures de sécurité adaptées selon diverses activités.
Les facteurs de risque secondaires sont les vibrations, les contraintes de contact et la température. Ceux-ci dépendent de l’activité de votre entreprise (1). Mais, ils peuvent également contribuer à l’accélération d’un TMS, encore plus lorsqu’ils sont combinés à des facteurs de risque primaires.
Comment pouvez-vous prévenir les TMS au travail ?
Rien ne vaut la prévention. Il est préférable de prévenir les troubles musculo-squelettiques, car c’est bien moins coûteux que de les gérer après qu’ils se soient produits. Les TMS peuvent être prévenus grâce à une bonne organisation et des équipements appropriés. Voici comment en quelques étapes éviter un accident qui peut coûter la santé d’un salarié. Commencez par reconnaître et à évaluer les risques. Puis, mettrez en place un plan d’action pour contrôler ces risques. (2)
Reconnaître et évaluer les risques
Mettez en place une méthode pour reconnaître les emplois et les tâches présentant des risques de TMS. Si vous ne disposez pas d’un professionnel qualifié en ergonomie, faites appel à un partenaire en santé et sécurité pour effectuer une première évaluation. Il s’agit d’observer les emplois et les tâches des travailleurs au quotidien. Il est essentiel d’obtenir l’avis des travailleurs qui effectuent les tâches pour une évaluation précise des risques.
Élaborer un programme pour contrôler les risques de TMS
Une fois les risques de TMS identifiés, vous devez élaborer un plan pour les contrôler. Si vous ne pouvez pas les éliminer, vous devrez compter sur d’autres méthodes d’évaluation. La manière exacte de contrôler les risques de TMS varie en fonction du lieu de travail, des tâches et des matériels utilisés. C’est à ce moment qu’interviennent les différents dispositifs de sécurité pour la protection de chacun des employés. Cela peut commencer par les basiques comme les chaussures de sécurité pour femme ou pour homme qui peuvent être déclinées en baskets de sécurité ou en chaussures de chantier par exemple.
Sources et informations complémentaires
- Travail et sécurité, un site est édité par l’INRS : www.travail-et-securite.fr
- Guide pratique : Démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) : www.fonction-publique.gouv.fr