Tous les secrets pour réussir son régime alcalin

Mis à jour le : 17 novembre 2022

Envie d’atteindre votre poids santé selon votre IMC ? Le régime alcalin est sûrement ce qui peut arriver de mieux dans votre vie. Il prévient différentes maladies en fournissant les nutriments les plus essentiels. Aussi, il permet d’entreprendre de manière douce un nouveau style de vie sain.  Non seulement il fait perdre du poids, mais peut s’avérer aussi efficace dans le développement de la masse musculaire. Très gros plan sur ce sujet.

Régime alcalin : une façon d’assurer l’équilibre acido-basique

Le régime alcalin moins restrictif que le régime paléo est une diète qui va à l’essentiel. En étant basé sur l’appréhension du corps humain, il agit directement à la source des problèmes de santé. Il consiste à adopter une alimentation alcaline afin de contribuer à l’équilibre chimique sanguin.

En effet, l’organisme fonctionne avec un mécanisme complexe qui fait en sorte que le sang maintient un pH légèrement alcalin. Mais si l’on espère qu’il rétablit pleinement de lui-même les perturbations de l’acidité ou l’alcalinité, il faudrait suivre une diète spéciale.

Dans ce cas, les aliments sans acides sont à privilégier : les fruits, légumes, ou plus précisément les racines et les tubercules.  Dans le cadre du régime, vous pourrez entrer dans une transition alimentaire douce, ce qui ne bouleversera pas pour autant vos habitudes.

Il faut noter qu’un mode de vie alcalin ne vise pas seulement l’amaigrissement. Il répond aux réels besoins de votre corps en aidant à stabiliser votre poids. Il peut également intervenir en phase de développement musculaire. Autrement dit, il aide à atteindre un IMC normal.

Cette hygiène de vie permet de prévenir les maladies chroniques telles que les diabètes et rhumatismes. En limitant la consommation d’aliments acides, votre initiative favorisera les traitements symptomatiques avec l’agissement des médicaments.

Comprendre le rôle du PH dans les cellules

Le corps humain est formé de cellules, de liquides et de micronutriments. Le sang et la lymphe sont en charge de l’excrétion des toxines. Ces deux éléments constituent le « terrain » où s’évalue l’état de santé générale.

En effet, c’est la composition de ces liquides corporels en micro-organismes qui permet d’approfondir les causes de certains symptômes. Ils sont en même temps les témoins les plus fiables qui aident dans la prévention des pathologies.

Ce siège où tout doit fonctionner fait savoir l’absence de certains oligo-éléments. Il subit une surcharge si ses déchets ne sont pas évacués correctement. Carence ou défaut d’excrétion (excès) équivaut à acidification.

Un déficit traduit la difficulté du corps à neutraliser les acides absorbés. Quant à la surcharge du terrain, elle se manifeste en cas d’obstruction des voies d’évacuation du fait d’un taux sanguin élevé en toxine (acide).

Par conséquent, le PH qui a tendance à se stabiliser autour de 7.40 diminue ou croît. A une valeur de plus ou de moins, le degré d’acidité enclenchera des symptômes physiologiques. Celui-ci joue dans ce cas un rôle prépondérant dans les cellules, mais aussi au niveau des membranes et organes.

Réguler le degré d’acidité (PH)  par les mécanismes

L’organisme régule par lui-même le degré d’acidité, mais en suivant deux principes. Le premier consiste à puiser directement les éléments alcalins dans les réserves. Ceux-ci sont stockés dans les os et tissus. Si ces minéraux n’y sont pas présents en quantité suffisante, les acides vont détériorés et déminéraliser ces régions de stockage, d’où l’importance d’un régime alcalin.

L’organisme stabilise également le PH en éliminant la majorité des acides par le rejet de gaz carbonique, en passant par les voies respiratoires. Par ailleurs, le reste de l’acidité est régulé par les reins et l’épiderme.

Rôle de l’alimentation alcaline dans l’organisme

Pour aider les organes et les tissus cibles à bien faire leur travail, il est dans ce cas nécessaire de contrôler l’équilibre acido-basique. Il n’y a pas moyen d’y parvenir sans l’adoption d’une alimentation riche en minéraux. Par suite, les cellules fonctionneront à l’optimal.

En même temps, pour améliorer l’élimination des déchets comme pour modifier son poids de forme, une activité physique régulière est conseillée.  Se dépenser, c’est fondamental, si l’on souhaite réussir son régime alcalin. Il en est de même pour le repos et le sommeil.

Les situations où il faut adopter un régime alcalin

Il est clair qu’un régime alcalin est d’une grande aide en cas de déséquilibre acido-basique, mais comment s’assurer qu’il faut vraiment l’adopter ? Sachez que si vous avez tendance à consommer à l’excès du sucre ou des aliments aciditifiants comme les produits transformés et céréaliers, vous risquez d’avoir grand besoin de cette diète.

D’autres facteurs peuvent également expliquer cette perturbation. Il s’agit par exemple de l’absence d’activité physique, du stress ou encore du surmenage. Entre autres, un faible apport en oligo-éléments accompagné d’un manque de sommeil induit aussi à cette perte d’équilibre.

L’acidification doit être traitée au plus vite au risque d’entraîner une dégradation des muqueuses. Ce phénomène se produit en cas de prolifération de bactéries ou de champignons. Heureusement, que l’organisme procède à  l’auto réparation au plus vite dès que la diète alcaline pratique son rôle de soutien. D’ailleurs, le corps est censé s’équilibrer sans cesse. Le régime en question le dispose dans ce sens dans les meilleures conditions de survie.

Indice PRAL : son rôle dans le régime alcalin

L’Indice PRAL joue un rôle important dans un régime alcalin parce qu’il permet de mesurer le niveau d’acidité d’un aliment.  Il a été mis au point par l’Institut de recherche pour la nutrition des enfants à Dortmund.  Le calculer revient à prendre en compte la quantité des minéraux, y compris les basiques.

Si PRAL est supérieur à zéro, l’aliment soumis au test est acidifiant. Par contre, si le nombre obtenu est inférieur à zéro, la portion concernée est de caractère alcalinisant. Ce qui nous intéresse ici est surtout la part d’acides dans les minéraux.

Les aliments acidifiants à consommer avec modération

Les aliments producteurs d’acides sont ceux qui sont riches en protéines animales. Il s’agit par exemple de la viande, des œufs, laitages et du poisson. Leur métabolisme donne naissance à des acides forts (sulfurique, chlorhydrique…).  Découvrez la liste des autres sources d’acidité dont l’indice PRAL est supérieur à zéro.

• Produits laitiers
• Animaux
• Céréales
• Sucre non raffiné
• Aliments transformés
• Légumineuses

Au cours d’un régime alcalin, vous pouvez réduire votre consommation de ces aliments. Retenez que ceux qui sont considérés comme « neutres » n’ont aucun impact sur votre équilibre acido-basique.  Autrement dit, il est possible de les intégrer dans son menu.  Il s’agit par exemple des huiles végétales et des sucres raffinés.

Les aliments alcalinisants à privilégier

Les aliments alcalinisants proposent plus de bases que d’acides. Ils sont les plus recommandés par le diététicien à toutes personnes qui doivent suivre un régime alcalin. Voici la liste de ces basifiants :

• Fruits
• Légumes
• Racines et tubercules
• Noix
• Plantes aromatiques ou médicinales
• Huiles d’olive, de coco ou de colza

Il est important de savoir que tous les fruits ne sont pas aussi alcalinisants en mettant en circulation beaucoup d’acides. En amenant l’organisme à éliminer plus de déchets, l’organisme ne peut pas parfois avoir la capacité de tous les excréter d’un coup. Par conséquent, le terrain se chargera de plus de toxines.

Pour éviter cette situation, il est préférable d’intégrer progressivement les fruits dans ses repas.  Aussi, les oléagineux sont à privilégier tout particulièrement parce qu’ils sont plus basifiants que les autres. On parle ici de noix de coco, d’avocat et d’olive.

Suivre le régime alcalin

Lorsque vous êtes en plein régime alcalin,  vous pouvez vous fier à vos réels besoins. Soyez à l’écoute de votre corps, y compris vos envies. Pour réussir dans ce nouveau style de vie, il est nécessaire de prendre conscience de l’environnement complexe dans lequel nous sommes comme piégés. Cette compréhension permettra de mieux affiner ses choix, ses objectifs et ses priorités.

Vous devrez donc être ouvert aux changements tout en étant à même d’apprendre de vos erreurs. Sachez enfin qu’un menu alcalin n’est pas si particulier. Il repose tout simplement dans des principes alimentaires classiques, mais qui visent à faciliter l’auto régénération.

Fixer ses objectifs

La première chose à faire afin de mieux régénérer son terrain est de déterminer ses objectifs. Mais avant cela, sachez que la reconstruction des tissus dépend notamment du système nerveux.  Tout le processus de nettoyage passe par là. Pour s’assurer que celui-ci ne va pas ralentir l’élimination des déchets, faites un bilan général de votre état de santé.

Faire un bilan de santé

Vous pouvez consulter un médecin, faire un test sanguin ou bien utiliser les papiers PH pour connaitre votre degré d’acidité urinaire.  Si vous réalisez que l’acidité dans votre liquide corporel dépasse un certain niveau, considéré comme moyen, vous êtes libres de suivre ou non un régime alcalin. Votre professionnel de santé peut vous prescrire des médicaments ou une tout autre diète.

Connaitre son IMC

Se fier à ses ressentis n’est pas la seule façon de fixer son choix de vie. Il faut aussi connaître la situation dans laquelle où nous sommes et comment s’en sortir. Déterminez un but et des sous-objectifs ne peuvent pas être aussi sérieux si l’on ne connait pas l’IMC adapté à notre âge, notre morphologie ou notre taille.

Si vous souhaitez connaître l’indice de masse corporelle fait pour vous, nous vous proposons de consulter l’IMC, l’indice de masse corporelle.

Les priorités pour s’alcaliniser

Si vous ne souffrez pas d’une pathologie particulière, vous pouvez suivre étape par étape le régime alcalin en suivant cet ordre :

• Augmenter la consommation de légumes verts jusqu’à 50% de votre assiette.
• Réduire l’achat de produits transformés, sucrés, laitiers et céréaliers en optant pour les substituts avec moins d’acides. Il est alors nécessaire de passer plus de temps en cuisine.
• Intégrer doucement les fruits dans ses préparations et repas alcalins.
• Améliorer la quantité et la qualité des sources alimentaires de nutriments en les confectionnant par exemple à la vapeur (légumes lactofermentés, les crudités …).

Parfois, on peut vous indiquer un complément alimentaire afin de rétablir l’équilibre acido-basique à l’origine de vos problèmes de santé. Toutefois, ce genre de solution n’est qu’un palliatif qui n’agit que temporairement. Au bout d’un moment, il ne régule plus le terrain et celui-ci se dégradera à nouveau.

Il en est de même pour les suppléments de vitamines et de minéraux. Il est vrai que ceux-ci font effet, mais il est difficile de comprendre les réactions complexes qui sont en jeu. Il se trouve que le métabolisme s’avère parfois ingérable. Pour garantir le bon fonctionnement de l’organisme, il n’y a de meilleure façon que de se tourner vers une alimentation saine.

Même si l’apport de ce régime alcalin semble idéal, il permet sans doute de faire le plein de nutriments, cela n’empêche que le changement brutal d’habitudes alimentaires est proscrit. Le corps ne pourra pas forcément s’adapter à  l’ingestion de plus de fibres.  Par la même occasion, difficile de prévoir si les systèmes enzymatiques, nerveux et métaboliques vont se laisser métamorphoser.

Les meilleures stratégies dans un régime alcalin

 

Dans le cadre d’un régime alcalin vous pouvez opter pour différentes stratégies pour que ça marche. Cependant, il y a des précautions à prendre comme tester certaines d’entre elles sur le court terme. Si celle s’avère efficace, poursuivez de manière progressive. Parmi ces méthodes, on retrouve :

Le jeûne thérapeutique

Son action est utile si vous souhaitez venir à bout de vos problèmes de poids. Mais attention, il ne faut pas combiner cette diète drastique avec le traitement des pathologies profondes comme l’hypertension ou l’hypocalcémie.

Dans tous les cas, il est judicieux de bien vous informer avant d’entamer le jeûne. Certaines personnes ne peuvent ressentir que les perturbations en phase de détoxification. Le mieux est de réaliser cette stratégie en mode intermittent, si ce n’est pas très pénible pour vous de sauter un repas.

Le mono régime aux fruits

Ce régime est aussi agressif, mais il est très efficace. En revanche, les acides ne sont pas toujours bien métabolisés si vous avez les voies d’élimination des déchets obstrués. Vous pourrez également courir des risques de crises de détox qui se traduisent par des atteintes cutanées, des bronchites ou de l’écoulement nasal. L’acidose se manifeste également par un état de fatigue, de malaise, de douleur ou bien de soif.

Si l’une de ces pistes ne parait pas vous convenir, une autre s’impose. En tout cas, comme tout régime, certains peuvent vous correspondre, d’autres pas. Le plus important est de savoir être à l’écoute de son organisme, de ses besoins et de ses réactions devant toutes situations. Retenez aussi que la pratique de certaines diètes est sujette à des mises en garde et à un temps de familiarisation. C’est surtout le cas du régime alcalin !